"Titanic" de James Cameron (1997)


Le film s'ouvre à la manière d'une poupée russe. Un emboîtement de caméras : un photographe d'époque immortalise l’Insubmersible à tour de manivelle. Cameron filme le "Paquebot de rêve" en partance et son photographe, puis l'œil des robots plongeurs ou méduses mécaniques - celles explorant l'épave à deux miles et demie de la surface. Sur l’écran des ordinateurs s’affiche le lit où Cal, ce "fils de pute", dormait. Caledon Hockley, passager du "Titanic", tenait de son père, un magnat de l'acier de Pittsburgh, un diamant de cinquante-six carats. Un cadeau pour sa fiancée, Rose, également à bord. De ce nom, Hockley, Rose n'a retenu qu'un écho : clay (signifie argile en anglais), ou encore terre glaise, comme le magma roux (des billets de banque putréfiés, retrouvés des décennies après le naufrage du Titanic). Et on coupe la caméra. Un œil se ferme, la dernière poupée russe ne s'ouvre pas - et surtout elle ne contient pas le diamant recherché. De l'argile, rien que de l'argile, qui s'écoule du cœur de l'épave. Face à ces entrailles d'argile du coffre-fort, l'ingénieur en chef et en technologie d'exploration sous-marine dit au cameraman filmant les opérations : " - Coupez !"

"Titanic" de James Cameron : cliquer ici (document PDF, 68 Ko, 4 pages)

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